Débuts réussis pour le système de vote électronique de la Poste.
Source : Pixabay - Mohamed Hassan
Lors du dernier scrutin, le nouveau système de vote électronique de la Poste a été inauguré dans trois cantons : Bâle-Ville, Saint-Gall et Thurgovie. Plus de 4’000 personnes l’ont utilisé pour voter. Un bilan plus que positif ce qui permet à la Poste d’aller de l’avant avec ce projet.
Du point de vue de la Poste, la première utilisation en situation réelle du nouveau système de vote électronique c’est très bien passé. 4'239 personnes ont voté par voie électronique entre la mi-mai et le 17 juin, soit 16% de l’ensemble de la population éligible au vote électronique.
Au-delà de ce chiffre, ce qui importe le plus à la Poste est le fait que très peu de personnes ont abandonné. La grande majorité des électrices et des électeurs qui ont entamé le processus de vote électronique ont effectivement glissé leur bulletin dans l’urne par voie électronique.
Après la fermeture de l’urne virtuelle, les cantons ont contrôlé l’ensemble du processus de vote grâce au logiciel de vérification. Cette étape n’a révélé aucune irrégularité. Ainsi, l’ensemble des votes comptabilisés par voie électronique étaient valables, le secret de vote a été garantie à tout moment et le résultat a été compté correctement.
Durant ce laps de temps, la Poste ne relève aucune tentative d’attaque contre la plateforme de vote électronique. De plus, il n’a pas non plus été touché par les dernières attaques DDoS de la semaine passée qui avaient, pour rappel, notamment touché la Confédération et les CFF.
Les prochaines étapes
À l’avenir, la Poste continuera de mettre à profit l’expertise des spécialistes du monde entier. En effet – et c’est un point important à souligner : la sécurité informatique n’est pas un état, c’est un processus continu. La Poste ne cesse de développer son système en se basant sur le catalogue de mesures définies par la Confédération et les cantons. Elle continuera également à vérifier en permanence l’absence de failles de sécurité dans le système et à tenir compte des évolutions dans le secteur de la sécurité de l’information. Les possibilités de vérification se poursuivent aussi grâce aux hackers, qui peuvent toujours signaler des failles dans le cadre de notre programme bug bounty. Nous réaliserons en outre le prochain test d’intrusion du 12 au 31 juillet, qui permettra à des hackers éthiques de s’attaquer au système à la recherche d’éventuelles failles dans l’infrastructure. La Poste mène ce test d’intrusion public conformément aux dispositions prévues dans les bases légales, de manière récurrente mais limitée dans le temps.
Et qui sait, peut-être que le système sera à nouveau utilisé pour les prochaines votation/élections.