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Prisca Huguenot

2 mars 2022
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Soutien : les géants mis à mal

Les géants américains de la technologie sont pris entre le marteau et l’enclume alors que l’Ukraine est envahie par la Russie.

Le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine est une guerre hybride : conflit armée sur le terrain et cyberattaques dans le monde digital. Face à cette situation, les géants de la tech américaine sont tiraillés entre leurs intérêts et leur image. Mais, au vu de la gravité de la situation, les entreprises américaines choisissent leur camp dans les conflits géopolitiques sans trop de difficulté. Voici un bref aperçu des différentes actions mises en place.

Google

Google a désactivé les infos trafic sur Google Maps en Ukraine, ainsi que le niveau d’affluence dans les lieux tels que les magasins et les restaurants. Cette mesure à pour but de protéger les communautés locales. En effet, dès le début de la guerre, des experts ont averti que les mouvements des troupes créent des embouteillages livrant des informations sur de futures offensives.

La firme américaine a également banni de son Play Store certains médias russes.

Meta

Le groupe Meta (anciennement Facebook) a pris une série de mesures concernant son app Instagram. Celle-ci a activé la possibilité de chiffrer les discussions entre utilisateurs en Ukraine et en Russie.

Du côté de Facebook les comptes des médias d’Etat russes RT et Sputnik ont été « restreints » dans les territoires de l’Union européenne.

Apple

En plus du bannissement des médias russes de son app store, Apple a également suspendu la vente de tous ses produits en Russie en raison de l’invasion de l’Ukraine.

Starlink

À la demande du vice-Premier ministre ukrainien, Elon Musk a déployé son service de connexions Internet par satellites Starlink. Ce geste permet à l’Ukraine d’avoir une alternative en cas de coupures des infrastructures de communication terrestres.

Youtube

Le groupe a suspendu la capacité des médias russes gérés par l’État à gagner de l’argent sur sa plateforme. « Nous suspendons la capacité d’un certain nombre de chaînes à monétiser sur YouTube, y compris plusieurs chaînes russes affiliées aux récentes sanctions », a indiqué un porte-parole.

Netflix

La firme américaine refuse de se soumettre à une loi russe qui impose aux plateformes de vidéos dépassant le seuil des 100 000 abonnés en Russie de diffuser une vingtaine de chaînes russes. Cette décision devrait probablement conduire à l’exclusion de Netflix de Russie.

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